L’ ESPACE ART MONIE, localisé à Sens (89100) en Bourgogne,
propose une vaste palette de cours pour tous âges
(enfants à partir de 6 ans, ados, et adultes),
et tous niveaux (des débutants aux avancés/supérieurs)
dans les disciplines suivantes :
Classique
Barre au sol
Modern’jazz
Afin de préserver la qualité de l’enseignement et le suivi personnalisé de chaque élève, l’effectif est limité dans chaque cours. Pour plus de précisions sur la nature de l’enseignement dispensé, consultez l’article « de LA danse à MA danse » présenté au bas de cette page.
Découvrez nos vidéos et shorts YouTube
en cliquant ici
Nouveaux horaires à partir du
lundi 2 sept 2024
Cours d’initiation
classique et jazz.
45 minutes
à partir de 6 ans
◈ Le mercredi à 15h30
Une douce et joyeuse découverte – du corps, du mouvement, du rythme, de l’autonomie et du groupe – dans le respect de la physiologie et du développement de l’enfant. Tronc commun classique et jazz jusqu’à 8 ans, le cours d’initiation permet de commencer à se familiariser avec les fondamentaux de la danse. Il permet par ailleurs d’intégrer, dans un esprit ludique, la conscience du corps et du groupe.
A partir du niveau débutant, et afin de permettre à chacun d’évoluer à son rythme et en fonction de son profil, les cours sont organisés par niveaux et par âge. Lors de votre cours d’essai, le professeur déterminera celui qui vous correspond.
Cours de
danse classique.
de 1 heure à 1h15
◈ Classique 1 (enfants)
Le mercredi à 15h30
◈ Classique 1 & 2 (enfants/ados)
Le mardi à 18h
◈ Classique 3 & 4 (ados/adultes)
Le jeudi à 18h
◈ Classique 4 & 5 (ados/adultes)
Le mardi à 19h
NB : La pratique des pointes n’est pas anodine. En conséquence, elle n’est accessible qu’aux élèves réunissant un ensemble de conditions (âge, ancienneté, aptitudes physiques, placement et conscience du corps, stade de croissance …) afin de protéger, autant que faire se peut, les chevilles, les genoux et le dos de chacune.
Cours de pointes.
15 minutes
◈ Le mardi à 20h
◈ Le jeudi à 19h
Barre Au Sol
1 heure
◈ BAS en présentiel
Le lundi à 18h30
Le jeudi à 19h15 (dès que le lundi est complet)
◈ BAS 3 & 4 en visio-conférence
Le samedi à 11h
Cours de
Jazz Contemporain.
de 1 heure à 1h30
◈ Jazz Contemporain 1 & 2 (enfants)
Le mercredi à 14h30
◈ Jazz Contemporain 3 (ados/jeunes adultes)
Le mercredi à 17h
◈ Jazz Contemporain 4 & 5 (ados/jeunes adultes)
Le mercredi à 18h
◈ Atelier mensuel – Jazz Contemporain 5
Le samedi à 14h30
Ateliers de Danse Soyeuse (adultes)
de 1 heure à 1h30
◈ Le mercredi à 19h
Atelier mensuel – Danse Soyeuse
◈ Le vendredi à 19h
Pour prendre connaissance des tarifs des cours de danse, cliquez ici.
De LA danse… à MA danse…
Par Cécile BANK DE LOOF
Danseuse de formation, professeure de danse depuis 25 ans
et thérapeute intégrative depuis 15 ans.
La danse est apparue dans ma vie comme une évidence (et vie danse!) : j’avais 8 ans.
Après une solide formation en danse classique et en danse modern’Jazz, j’ai, pendant une dizaine d’année, été danseuse professionnelle à Paris dans diverses compagnies.
J’enseigne la danse à Sens depuis maintenant 20 ans.
Conjointement, je propose des séances individuelles de psychothérapie d’inspiration Jungienne (éventuellement associées à la médiation artistique). Pour ce faire, j’ai suivi –outre une thérapie personnelle- plusieurs formations dont celle du MAT (5 ans) et de l’EEPA (5 ans).
Les savoirs et connaissances mis à jour via ces différents cursus m’ont progressivement permis de potentialiser et de conceptualiser la singularité pédagogique à l’œuvre dans mes cours. S’est imposée, au fil des années, grâce à une compréhension globale du corps et du psychisme humains, une clarification de mon enseignement. Celui-ci s’articule, aujourd’hui, autour de 3 axes fondamentaux:
Respecter son corps : danser AVEC lui, et non pas CONTRE lui… A savoir, révéler ses points forts tout en accueillant ses « limitations ». Il s’agit – tout ce qu’il y a de plus concrètement – d’apprendre à respecter ses articulations (chevilles et genoux tout particulièrement), d’être attentif à la juste position du bassin et du dos. Il est certes possible de progresser, de donner le meilleur de soi-même, à condition de rester à l’écoute de ses sensations, notamment de la douleur qui propose toujours une judicieuse remise en question de la pratique.
Accompagner le développement psychique de la personne : l’enfant, comme l’adulte, est, par nature, un être unique. Lorsque, au quotidien, cette singularité n’est pas reconnue/intégrée, toute relation ou activité (physique, artistique, ou autres…) peut virer aux rapports de force (chacun tentant alors confusément de se prouver sa valeur dans une logique compétitive). Partant du principe que chaque personne est spécifique, il me semble nécessaire d’identifier (et de prendre en compte!) les particularités de chacun : d’aucuns, qualifiés de « timides » se verront invités à s’affirmer alors que d’autres, plutôt à l’aise dans ce domaine, auront tout intérêt à s’intérioriser et à se mettre à l’écoute des autres… L’objectif est clair : passer de la compétition à la coopération afin de permettre à chacun de mettre ses talents au service de tous.
Passer de l’excitation à l’intensité : « Toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus fort ! ». Depuis quelques décennies, la société nous exhorte au développement personnel, au dépassement de soi… et nous conduit au stress et aux déséquilibres chroniques ! Nombreux sont celles et ceux qui s’appliquent à l’amélioration constante de leurs performances, alternant pour cela phases d’agitation et d’épuisement « réparateur ». Beaucoup de parents pensent : « Mon enfant n’arrête jamais. Il souffre d’impulsivité, manque d’attention. Il est « hyper-actif » et a donc besoin de « s’éclater ». Faites-lui faire une danse « qui bouge ». En d’autres termes, une danse « qui le fatigue ». Par expérience, je suis convaincue que donner libre cours à « l’éclatement » en poussant une activité jusqu’à l’épuisement pour qu’enfin l’enfant soit temporairement calme (ce qui ne l’empêchera pas, après une bonne nuit, de repartir de plus belle! ) ne peut être la solution. Je pense en revanche qu’il peut être bénéfique de proposer à cet enfant de ralentir, de sentir son corps de manière différente, de se centrer afin de mettre ce « trop plein » d’énergie au service d’autres possibles.
Grâce à cette maîtrise, l’enfant va développer le goût de l’effort. Cette rigueur constructive – constamment cultivée et justement orientée – va lui permettre de révéler cette « intensité interne » qui va considérablement modifier son état d’être au monde.
Étant entendu que tout ce que nous parvenons à développer via un médiateur (en l’occurrence ici, la discipline en danse), va tout naturellement se transposer dans tous les autres domaines, et ce que nous soyons enfants ou adultes.
La façon dont nous nous mouvons, la nature de la danse que nous choisissons de pratiquer, les musiques que nous écoutons, notre rapport au groupe, etc… tout ce à quoi nous accordons du temps et de l’énergie résonne en nous, nous nourrit et modifie l’état du corps et du mental. Nous sommes tous motivés et désireux de prendre soin de notre santé ; nombreux sont ceux qui sont déjà vigilants à ce qu’ils respirent, pensent, disent, mangent. Appliquons-nous aussi – dans notre manière de danser – à cultiver ce qui nous fait évoluer vers plus de conscience pour le bien de l’ensemble.
Une citation de Gandhi traduit avec éloquence le fait qu’en tant qu’adultes, nous soyons responsables de ce que nous proposons, à nous-mêmes comme à nos enfants. Elle invite chacun de nous à plus de cohérence et de congruence.